Bonjour à toutes et à tous,
En ce début d'année, je tiens naturellement à vous présenter mes voeux les meilleurs pour 2009. Qu'elle soit d'abord une année de santé. Et qu'elle vous apporte les joies, les réussites, les bonheurs que vous en attendez.
Le "marathon des voeux" a commencé et en cette occasion, tout le monde s'accorde à le dire: l'année 2009 sera une année difficile à bien des égards. La crise financière s'est transformée en crise économique, frappant durement ceux qui, déjà, étaient les plus fragiles dans notre société. L'équilibre du monde reste instable, on le voit, aussi en termes géopolitiques. Autant d'éléments qui obscurcissent l'horizon en ce début d'année. Cela, bien sûr, se répercute aussi à Marmande: nous le voyons bien, à l'heure de la préparation budgétaire pour 2009 qui imposera de faire des choix. Nous aurons l'occasion d'en reparler bientôt, à l'occasion du débat d'orientation budgétaire qui se tiendra le lundi 26 janvier prochain au conseil municipal.
Pourtant, 2009 ne sera pas une année sans espoir.
A Marmande, justement, l'équipe municipale travaille d'arrache-pied pour que les choix budgétaires à venir soient justes, équitables, transparents. En temps de crise, nous veillerons à maintenir le haut niveau d'exigence sociale, culturelle, environnementale qui caractérise la politique menée, et à protéger ceux qui par ailleurs sont aujourd'hui accablés.
L'histoire a ses lois que le calendrier ignore: aussi l'année ne commencera-t-elle sans doute véritablement que le 20 janvier, lors de l'investiture de Barack Obama comme 44ème président des Etats-Unis. L'attente est immense à l'égard du nouveau président, et sa prise de fonction pourra constituer un premier "déclic" positif.
Et puis, 2009 devra être une année européenne: aux élections du mois de juin prochain, tous les européens, sur tout le continent, seront appelés aux urnes. Leur voix devra être entendue; leurs choix devront être prolongés par des politiques publiques à la hauteur des enjeux. Que l'Europe soit impuissante, et nous nous enlisons avec elle. Qu'elle soit au rendez-vous, et elle devient un formidable démultiplicateur d'énergie. Car c'est bien au niveau européen qu'il faut agir aujourd'hui, à l'heure de la mondialisation et de la crise planétaire.
En France, souhaitons un débat politique plus clair qu'en 2008, avec un Parti socialiste revigoré, une opposition forte et constructive, une gauche exigeante. Qu'elle sache se faire entendre, à l'heure où la crise valide les analyses social-démocrates longtemps moquées comme étant dépassées: il serait paradoxal et même incompréhensible qu'au moment où, dans le monde entier, on range sur l'étagère les livres ultra-libéraux de Milton Friedman, de Hayek, des "Chicago boys", pour relire plutôt Keynes, Stiglitz, les économistes néo-keynésiens et régulationnistes, nos propositions ne soient pas audibles dans le débat public !
Bon début d'année à vous, à bientôt
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