Le premier tour des cantonales a confirmé les tendances lourdes que l'on pouvait envisager: une abstention massive, favorisant mécaniquement le Front national; un effondrement de l'UMP, dont l'électorat ne s'est pas mobilisé; de bons scores pour la gauche, dont beaucoup est attendu au niveau national et qui est créditée de sa bonne gestion sur le terrain.
En Lot-et-Garonne, on retrouve ces tendances de fond, avec plusieurs duels face au FN mais aussi de beaux succès pour les candidats de la majorité départementale autour du Président Pierre Camani.
Même constat au niveau de l'Aquitaine où il faut en outre noter que le département des Pyrénées Atlantiques peut, dimanche prochain, connaître l'alternance.
Pour le deuxième tour, deux mots d'ordre: mobilisation massive et intransigeante contre le FN, consolidation des majorités de gauche.
La droite républicaine est à l'heure des choix. Il lui appartient de dire clairement ce qu'elle souhaite, et ce à quoi elle appelle. Faute de quoi elle portera une lourde responsabilité dans la banalisation du Front national.
La gauche est à l'heure de responsabilité. Nicolas Sarkozy a fait peur aux gens sans répondre à leurs attentes. Pour être digne de confiance, la gauche doit faire l'exact opposé: apaiser le pays, et apporter des réponses concrètes aux préoccupations quotidiennes des Français.
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