Economie - Autant jouer la mêlée pour la conquête des marchés
Les termes sont militaires, illustrent derrière les mots qu'il s'agit d'une guerre et que monter au front à plusieurs et armés reste l'option la plus sûre pour ne pas battre en retraite. «On doit se mobiliser pour que le pays retrouve le chemin de la croissance», explique par exemple Matthias Fekl, conseiller régional chargé de l'économie.
Dans la suite logique de la naissance du cluster (lire l'encadré) fruits et légumes nutrition santé né en 2011, deux petits frères ont vu le jour : un premier groupement d'entreprises autour de l'écoconstruction, et un second baptisé «les plantes au service des plantes». C'est l'un des piliers de ce cluster pour ainsi dire végétal, le P.-D.G. de Rouages Pierre Jeannot, qui en résume l'intérêt. «Les agriculteurs expriment un gros besoin sur les produits phytosanitaires naturels.» Ce cluster s'est fixé comme but de développer de nouvelles recettes et procédés «devant permettre aux producteurs de produire mieux».
Traduction au sein des entreprises, Rouages (spécialisé dans la culture et la transformation de plantes aromatiques) s'associe à De Sangosse (produits de protection des cultures contre les nuisibles) pour faire une offre commune aux producteurs. Dans ce groupement figurent aussi l'entreprise de l'Albret Danival (produits bio), Unicoque (les noisettes dans le Villeneuvois), et la Cabso (agriculture biologique).
«Délais plus courts»
L'autre cluster ayant reçu les faveurs financières du conseil général a été baptisé Eclair, avec un thème unique, l'écoconstruction ou comment répondre à la demande immobilière croissante de bâtiments économes en énergie. Il regroupe des entreprises comme I.Bat, Guarrigues, Construction industrielle rationnelle (CRI) ou encore le groupe Climater, associées à des architectes, à deux centres de recherches et au CFA bâtiment d'Agen. Là aussi, le but est de jouer en équipe et pas perso devant le but. «Se réunir pour la bonne cause», résume Laurent Guarrigues, de la société du même nom. Trois avantages, selon ce dirigeant d'entreprise, parvenir «à des délais d'exécution plus courts, avec des produits locaux, autour d'entreprises d'un même bassin d'emploi».
L'architecte François de la Serre parle aussi de «répondre aux donneurs d'ordre par une meilleure compétitivité, alors que la demande est annoncée très forte dans les dix prochaines années, et que les contraintes règlementaires vont aller en augmentant».
Le jury de sélection n'a pas retenu deux autres projets, autour de la filière bois (Fumélois) et «agro-ressources». Ce ne pourrait être que partie remise «certains points méritaient d'être affinés et précisés».
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Tant qu'il s'agit de mots, oui on peut comparer la lutte economique a la guerre. Il faut dans les deux cas etre un fin stratege afin de vaincre.
Rédigé par : les options binaires | 04 septembre 2012 à 16:23