Le blog de Matthias Fekl

Voeux à Caumont - Article de Sud-Ouest

Caumont-sur-Garonne

Encore des travaux prévus

Les superlatifs ne manquaient pas dans les interventions des personnalités présentes au sujet de la transformation du village, lors de la cérémonie des vœux, samedi après-midi, dans la salle des fêtes des Mirannes. Du député Michel Diefenbacher au conseiller général Jean-Luc Barbe en passant par le conseiller régional Mathias Fekl, tous ont salué « un village embelli qui évolue, qui se transforme, qui se modernise ; une véritable ruche où chacun prend sa place ». Parmi les autres personnalités, figuraient les lieutenants de gendarmerie Jousselin, de Marmande, et Ultreras, de Tonneins, ainsi que le chef de secteur de l'Office national des forêts (ONF), Alain Chedeville.

Des projets...

« Les travaux ne sont pas finis, il y en aura encore en 2012 », a rappelé le maire, Pierre Imbert, tout en s'excusant des gênes occasionnées dans la traversée du village. « La continuité vers la salle des fêtes sera achevée d'ici le mois de mars avec l'aménagement d'un trottoir depuis le village et d'un passage piétons pour se rendre au stade. » Pour les nouvelles réalisations, le maire a informé du dégagement d'un terrain dans le centre du village pour permettre l'implantation d'un commerce. L'ancien bâtiment Delhon sera démoli pour aménager un parking qui aérera le centre bourg.

... et des danses

L'ensemble du personnel municipal a été récompensé par le maire « pour les efforts déployés par chacun pour la bonne marche des services publics du village ». L'après-midi s'est terminé par des démonstrations de danses : danses gasconnes avec les Danseurs du canal et danses country avec les Stetsons.

Copyright Sud-Ouest

Vous pouvez aussi lire l'article sur le site de Sud-Ouest

"Les super-PME choyées par la Région Aquitaine" - article de Sud-Ouest

Lundi, avec Alain Rousset, nous avons lancé le Club des Entreprises de taille intermédiaire (ETI) en Aquitaine.

Nous partons d'un constat simple: ces entreprises font la force de certains pays voisins, notamment l'Allemagne. Grâce à leur force de frappe, à leur caractère structurant pour le tissu économique d'un territoire, grâce à leur dynamisme notamment en matière de recherche et développement et d'export, elles constituent un élément indispensable pour permettre à une économie de peser dans la mondialisation.

Notre pays accuse du retard en la matière. Pourtant, nous comptons des PME dynamiques, dont certaines ont tout pour devenir, demain, de vrais fleurons industriels: c'est l'une des clés pour lutter contre la désindustrialisation de la France.

En partant de ce constat, nous voulons engager le chantier avec les entreprises d'Aquitaine. Tout au long des mois à venir, nous allons mener des actions, avec les acteurs économiques de terrain, pour accompagner les ETI existantes et aussi pour faire bénéficier les PME qui le souhaitent de leur expérience et de leur expertise.

Je vous tiendrai régulièrement au courant des avancées de ces travaux.

En attendant, vous pouvez lire ci-dessous l'article de Sud-Ouest consacré au lancement du club des ETI.

 

Le Conseil régional veut renforcer le tissu des entreprises de plus de 250 salariés.

Dans le langage économique, le terme ETI (entreprises de taille intermédiaire) a fait, ces derniers temps, une irruption massive. Cet acronyme désigne des sociétés employant entre 250 et 5 000 personnes, avec un chiffre d'affaires inférieur à 1,5 milliard. L'Allemagne en compte 12 000, et la France, 4 600. Certains y voient le ressort de la compétitivité de notre voisin, ces super-PME étant souvent très tournées vers l'exportation, moins fragiles que les petites entreprises et moins tentées que les grands groupes par les délocalisations à tout-va.

Le Conseil régional d'Aquitaine veut contribuer à muscler les « ETI » existantes et à favoriser l'éclosion de quelques autres. Il devrait présenter un plan d'action détaillé mi-2012. Dans cette perspective, Alain Rousset et le vice-président aux affaires économiques Mathias Fekl ont réuni cette semaine l'ébauche d'un club régional. Parmi la grosse douzaine de dirigeants présents à cette réunion, on remarquait entre autres ceux d'Exameca, Potez et Creuzet (sous-traitance aéronautique), Ceva (pharmacie) Technoflex (matériel médical), Kimo (instruments de mesure), Le Bélier (fonderie automobile), etc. Des entreprises qui se situent dans le peloton de tête, français - voire, pour certaines, mondial - de leur spécialité.

Parmi les thèmes ayant émergé de cette réunion figure l'importance de l'échange d'expériences entre dirigeants, mais aussi l'importance du coaching (appui personnel et psychologique aux entrepreneurs). Le parrainage d'entreprises n'ayant pas encore atteint le format d'ETI, mais disposant d'un bon potentiel, figure aussi parmi les thèmes prioritaires.

Il est vrai qu'en termes d'ETI l'Aquitaine est encore moins bien lotie que la moyenne nationale. Selon le Conseil régional, hors agroalimentaire, on n'en compterait que 65 dans le secteur industriel. Un tissu à densifier

Bernard Broustet

copyright Sud-Ouest

Vous pouvez aussi lire l'article sur le site de Sud-Ouest

Soirée de l'excellence artisanale en Lot-et-Garonne

Bonjour,

Vous trouverez ci-joint un article de La Dépêche sur la soirée de l'excellence artisanale en Lot-et-Garonne, organisée vendredi soir par la Chambre de métiers et de l'artisanat.

Félicitations aux organisateurs pour cette manifestation, et bravo aux lauréats et diplômés !

Agen. La transmission en scène

Opération promotion pour la grande famille de l'artisanat

lot-et-garonnais, hier soir./Photo Morad Cherchari

Ils ont mis leurs habits de fêtes, hier soir, les artisans de Lot-et-Garonne, réunis qu'ils étaient à l'amphi de la chambre de métiers, à l'initiative d'André Samier, président de la Banque populaire occitane, et de Philippe Bazzoli, président de la section 47 de la chambre de métiers et de l'artisanat d'Aquitaine.

Au programme de cette « soirée de l'excellence », la mise en avant des savoir-faire départementaux avec un accent particulier mis sur la transmission d'entreprise.

Il faut savoir que 700 entreprises artisanales maillent le territoire départemental, ce qui représente plus de 12 000 personnes. Quand on sait que plus d'un tiers des artisans a plus de 55 ans, on se doute que la transmission de leur « bébé » est un problème majeur pour chaque individu.

Hier soir, Mathias Fekl, conseiller régional, Michel Diefenbacher, député, Michel de Lapeyrière, président de la chambre interconsulaire, Henri Tandonnet, sénateur, et de nombreuses autres personnalités ont assisté à cette manifestation censée mettre en lumière les atouts de la profession et les réussites de l'artisanat.

17 talents à l'honneur

Quatre maîtres artisans (Jean-Louis Beschi, maçon à Nérac, Dominique Cambréa, plâtrier de Saint-Hilaire-de-Lusignan, Christophe Juzan, plombier chauffagiste à Marmande et Natacha Masset coiffeuse à Villeréal ;

Quatre femmes d'entrepreneur qui ont validé une formation ADEA : Laurence Bouchou de Prayssas, Marylin Briand de Barros de Bournel, Karine Capgrand de Sérignac-de-Garonne et Stéphanie Humbert de Layrac ;

Deux meilleures apprenties de France : Sophie Munch, peintre en carrosserie de Tonneins et Elodie Bertrand, toiletteur canin de Marmande ;

Deux meilleurs ouvriers de France : Christelle Posada, modiste de Penne-d'Agenais et Jean-Louis Zanette carreleur de Cocumont ;

Trois entreprises lauréates du prix Stars & Métiers : Agrimeca de Tombeboeuf, Armillac d'Agen, Buche Eco de La Sauvetat-sur-Dropt ;

Une entreprise a reçu le Trophée de la transmission d'entreprise : M. Grenereau boucher à Miramont-de-Guyenne a cédé son affaire à son salarié M. Thoumazeau.

Enfin la promotion 2011-2012 de la formation universitaire de la chambre de métiers (lancée voici une quinzaine d'années en partenariat avec l'université de Pau) a été parrainée par les 3 lauréats Stars & Métiers de l'année. L'occasion de rappeler que cette formation ouverte aux moins de 26 ans titulaires au minimum d'un diplôme de niveau IV (bac) s'adresse à tous les jeunes qui ont besoin de valider un projet professionnel et que cette formation DU est rémunérée.

copyright La Dépêche du Midi. Vous pouvez aussi lire l'article sur le site de La Dépêche

Primaires en Lot-et-Garonne: Article de Sud-Ouest

Cahuzac et Fekl prêts à poursuivre l'aventure avec Hollande

Tous deux espèrent rester dans le cercle rapproché du vainqueur socialiste.

Effervescence dimanche soir au siège de la fédération. photo é. D.

Seuls trois bureaux de vote sur soixante-cinq n'auront donc pas été favorables à François Hollande ce dimanche. Le désormais candidat du Parti socialiste à la présidentielle a été devancé par Martine Aubry à Tournon-d'Agenais (59 % - 41 %) et Castelmoron-sur-Lot (53 % - 47 %). À Fauguerolles, les deux candidats ont chacun obtenu 68 voix.

C'est à Villeneuve-sur-Lot que François Hollande décroche son plus fort score avec plus de 73 % dans le bureau Nord et 71 % dans le Sud. À huit reprises, il atteint et dépasse les 70 %, 37 fois les 60 % et 17 fois les 50 %. Score sans appel en Lot-et-Garonne pour le président du département de la Corrèze.

Le nombre de bulletins dans les urnes dimanche a augmenté, passant de 13 515 à 14 363, soit une majoration de 848. Aussi, avec 64,3 % de voix (9 145), François Hollande réalise un meilleur départemental que sur le plan national, c'est-à-dire 56,4 %.

Nette et incontestable

Un Lot-et-Garonne où deux élus faisaient partie de son équipe de campagne : Jérôme Cahuzac et Matthias Fekl. Pas de débordement, hier matin, dans les propos du maire de Villeneuve-sur-Lot : « C'est une vraie satisfaction en terme de processus électoral et au regard du nombre de votants. Satisfaction aussi car le candidat que je soutenais a obtenu une victoire nette et incontestable. »

« Je vais continuer à le soutenir dans le cadre de mes fonctions électives : maire, député et président de la commission des finances à l'Assemblée nationale », poursuit Jérôme Cahuzac. Dimanche soir, il se trouvait aux côtés de François Hollande. Il n'en dira pas plus pour l'heure sur le rôle qu'il tiendra lors la campagne présidentielle. « Je suis prêt à répondre à toutes sollicitations. C'est encore un peu trop tôt. Non, rien n'a encore été décidé. »

Un avant et un après primaire

« L'audace démocratique a payé. Et la mobilisation a été telle ! », se réjouit Matthias Fekl. Dans le cercle rapproché de François Hollande lors de la primaire, le conseiller régional, mais aussi adjoint de Marmande, rappelle qu'avec Terra Nova en 2008 « nous étions porteurs de cette primaire. Nous étions alors assez seuls à proposer cet esprit d'aventure. Mais ce qui vient de se passer va profondément changer la politique, ne serait-ce que l'approche faite par les partis et par les citoyens eux-mêmes. »

Comme Jérôme Cahuzac, Matthias Fekl attend que François Hollande constitue son équipe de campagne pour la présidentielle. « Il n'y a pas d'urgence. S'il me demande, je répondrais présent », savoure d'avance celui qui est conseiller auprès du président du Sénat.

Maryan Charruau

Copyright Sud-Ouest

Vous pouvez aussi lire l'article sur le site de Sud-Ouest

"Une semaine historique" - Article de Sud-Ouest

Une semaine historique

Le Marmandais est « dir'cab » du favori à la présidence du Sénat. Ambiance à trois jours de l'élection

Matthias Fekl, directeur de cabinet de Jean-Pierre Bel au Sénat depuis seize mois. 

 

Matthias Fekl a vécu ce qu'il appelle un « tremblement de terre politique historique », dimanche. Un rendez-vous avec l'Histoire de la Ve République qu'il savoure, sans pour autant avoir le temps de se gargariser de ce succès de la gauche.

À 33 ans, l'adjoint au maire de Marmande et conseiller régional a assisté à l'arrivée de la gauche dans cette assemblée parlementaire, où seule la droite avait jusqu'ici été majoritaire. Avec une casquette de choix : celle de directeur de cabinet du président du groupe socialiste au Sénat, Jean-Pierre Bel. Et qui pourrait devenir, samedi, le président - tout court - du Sénat.

Alors non, pas le temps de jeter un coup d'œil dans le rétro. Depuis la proclamation des résultats, dimanche soir, Matthias Fekl planche, aux côtés des proches collaborateurs de Jean-Pierre Bel et des sénateurs. Jusque tard dans la nuit, sans avoir le temps d'avaler plus d'un sandwich par repas…

Gagner sa confiance

À lui d'organiser les échanges avec les « partenaires » des socialistes pour préparer l'élection du président samedi. De veiller à ce qu'aucun coup tordu ne compromette les chances du candidat PS d'accéder au « plateau ». D'organiser les rendez-vous avec une presse jamais rassasiée. À lui aussi de conseiller son patron sur ses interventions à venir. « Un rôle de conseil, nous n'écrivons pas à sa place. Jean-Pierre Bel tient à ses propres mots, au message qu'il veut faire passer. »

Le sénateur voue néanmoins une confiance immense à l'élu lot-et-garonnais, son directeur de cabinet depuis mai 2010.

Les deux hommes ne se connaissaient pourtant pas personnellement à l'époque, lorsque Matthias Fekl a accepté ce poste à hautes responsabilités. Mais l'énarque marmandais a visiblement su convaincre, jusqu'à préparer cette semaine la nouvelle gouvernance au Sénat. « Un privilège », concède Fekl, bien que le mot lui déplaise. « Un garçon chanceux, voilà », qui vit une expérience passionnante. « Nous vivons ces jours-ci des moments collectifs intenses, des moments d'unanimité, comme hier, lorsque Jean-Pierre Bel a été acclamé lors de son investiture. »

Des moments de lâcher prise quand le rôle du « dir'cab » est d'être sans cesse sur le qui-vive, au fait des lois, des amendements, de la vie politique pour définir les stratégies à adopter au palais du Luxembourg.

Le plus proche conseiller du favori à la présidence du Sénat retrouvera « sa » réalité dans un petit mois. Un quotidien qu'il partage entre Marmande, son fauteuil de conseiller régional et son travail au Sénat. Conservera-t-il d'ailleurs sa casquette de « dir cab » ? Possible. Il ne sait pas. Il dira juste qu'il ne s'éloignera pas de sa fonction d'élu, de son engagement au service du Lot-et-Garonne. Une question qu'il se posera demain. Aujourd'hui, a-t-il seulement le temps…

Copyright Sud-Ouest

Vous pouvez aussi lire cet article sur le site de Sud-Ouest