Le cycle du congrès de Reims touche à sa fin et, malheureusement, le Parti socialiste n'est pas loin de toucher le fond ces jours-ci. Il est clair depuis ce week-end que ce congrès fut un congrès pour rien. La ligne politique n'est pas tranchée, les questions de personnes sont omniprésentes sans être abordées franchement, et les "leaders" (ou supposés tels) du PS ont été incapables de s'entendre sur ce qu'il convenait de faire...
Pour y voir un peu plus clair dans ce chaos ambiant, je vous conseille de vous plonger dans la lecture du Bloc-notes de François Mauriac. L'écrivain y analyse avec une luciditié stupéfiante la quatrième République finissante et son propos, cinquante ans plus tard, peut être transposé à l'état actuel du parti socialiste.
J'espère que, demain, les militants socialistes reprendront les choses en main. Il faut profondément renouveler ce parti, en changeant les pratiques et en mettant en place de nouvelles équipes. C'est dans cet état d'esprit que je voterai demain, comme beaucoup d'entre vous qui m'ont dit avoir fait le même choix, pour que Sandrine Laffore devienne la première fédérale de Lot-et-Garonne et que, tous ensemble, dès lundi, nous mettions en oeuvre l'ambitieux programme de travail fédéral qui vous est proposé.
Certes... Mais quid du vote national ?
M. Moscovici n'a pas donné de consigne de vote, ce qui ajoute l'embarras à la confusion ambiante...
Seriez-vous d'un avis différent ? Seriez-vous prêt à exprimer une (légère) préférence ?
Rédigé par : Sable de la terre | 20 novembre 2008 à 11:49
Bonjour, merci pour votre commentaire sur le blog.
La confusion est totale en effet. Je pensais hier comme je le pense aujourd'hui qu'aucune solution individuelle ne convient, et qu'il faut en sortir par le collectif.
J'espère que la note d'aujourd'hui répond en partie à vos interrogations.
MF
Rédigé par : Matthias Fekl | 22 novembre 2008 à 13:21