Le colloque sur Renaud Jean s'est terminé par le baptême du pont suspendu.
Les discours et les hommages se sont succédé pendant plus d'une heure
pour le baptême du pont suspendu. photo A.B.
Le week-end consacré à Renaud Jean, premier député communiste surnommé le « Tribun des paysans » et originaire de Samazan, a fait le bonheur des historiens et du public venu parfois de très loin. Samedi, la journée entière a été consacrée aux conférences, alors qu'une centaine de personnes avait pris place dans la salle n°2 du cinéma Le Plaza. Des conférences entrecoupées de projections, avec notamment le film de Georges Rouquier, « Farrebique », traitant de la vie quotidienne d'une famille paysanne dans l'Aveyron.
À la tribune, des universitaires de Toulouse, de Rouen, de Perpignan ou encore de Bourgogne ont plongé le public dans l'histoire de Renaud Jean, et chacun a rendu hommage à cet homme politique hors du commun, maire de Samazan, qui fut le défenseur du monde paysan alors que la droite ligne du Parti communiste s'intéressait plutôt au monde ouvrier pour faire la révolution.
Une heure de discours
Hier matin, le pont suspendu de Marmande a été rebaptisé pont Renaud- Jean, et de nombreux politique ont tenu eux aussi à saluer l'homme, que certains ont croisé à la fin de sa vie. André Larralde, pour l'association Les Amis de Renaud Jean, puis Gérard Gouzes, Claude Bilirit, Michel Le Boustoulet, maire de Samazan, Matthias Fekl, vice-président du Conseil régional, Raymond Girardi, conseiller général, et enfin Michel Diefenbacher, le député du Lot-et-Garonne. Après plus d'une heure de discours et d'hommages, tous plus ou moins appuyés, a finalement été découverte la plaque sur laquelle figure désormais le nom de l'illustre tribun.
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