Vous trouverez ci-dessous un article de Sud-Ouest consacré à la rentrée de l'Université d'Agen, organisée par mon ami Yann Delbrel, le nouveau directeur du département d'études juridiques. Bonne rentrée !
Élus, professeurs, doyens et nouveau directeur ont accueilli, hier, les 350 étudiants de droit et AES.
«Pour la première fois de votre cursus scolaire, vous avez la possibilité de littéralement bâtir votre destin. La clé de votre réussite, c'est vous qui l'avez entre les mains et non vos parents ou un conseil de classe. Je vous souhaite la bienvenue. Je souhaite que vous vous sentiez bien ici, et que vous y veniez avec plaisir. Ce déclic est important. » C'est ainsi que Yann Delbrel, nouveau directeur du Département d'études juridiques d'Agen (Deja) et de fait directeur du centre universitaire du Pin, a accueilli, hier, les 350 étudiants du département parmi lesquels les 130 « nouveaux », autrement dit les 130 inscrits en première année de droit et les 60 inscrits en première année AES (Administration économique et sociale).
Un mot de bienvenue qui est arrivé en fin de cérémonie de prérentrée après les différentes interventions des élus et du doyen de l'Université de droit de Bordeaux IV, Jean-François Brisson. Des interventions dans lesquelles les étudiants se sont entendus marteler « qu'ils coûtaient cher ».
« Beaucoup de gens font des efforts financiers pour vous. Tout d'abord vos parents qui financent vos études et les collectivités territoriales qui assurent le fonctionnement du site », lâchait Jean Dionis du Séjour, avec sa casquette de président de la Communauté d'agglomération d'Agen. « La CAA consacre 1 million d'euros par an au centre universitaire. »
Le Conseil général, par la voix de son président, Pierre Camani, répétait également son engagement. Pas question néanmoins de glacer l'ambiance qui se voulait détendue. Si les deux élus ont souligné l'effort financier, c'est avant tout pour mettre en avant leur conviction : la conviction que l'effort en vaut la chandelle.
« Si depuis vingt ans, les collectivités territoriales ont été aux côtés de cette antenne de l'université Montesquieu c'est pour deux raisons. Tout d'abord, parce que ce centre universitaire fait partie de l'aménagement du territoire dans un département aspiré entre Bordeaux et Toulouse. Ensuite, implanter et maintenir une université à Agen représentent un enjeu social permettant à ceux qui n'auraient pas les moyens de payer un logement et les déplacements dans une grande ville, de suivre des études », a expliqué Pierre Camani. Et d'ajouter : « Et nous avons tous une grande satisfaction : nous vous proposons de bons équipements et vous nous le rendez par de bons résultats, meilleurs que ceux de Bordeaux ! »
D'ailleurs, ces résultats font partie de la stratégie d'Agen qui « est candidate à devenir Pôle d'excellence juridique. Et ça passe aussi par l'université. Jusqu'ici, nous nous sommes battus pour que l'École nationale de l'administration pénitentiaire s'implante à Agen. Au nom de cette même ambition, nous n'avons jamais rien lâché sur la cour d'appel et nous essayons d'accueillir un centre pénitentiaire alors que la maison d'arrêt est en sursis », a ajouté le député-maire et président de l'agglomération.
Et le bonheur dans tout ça ? Matthias Fekl, vice-président du Conseil régional avait la réponse : « Vous coûtez cher, mais l'avenir, c'est vous. Vous devez en avoir conscience et contribuer à l'excellence. Mais surtout, prenez du plaisir à étudier ! »
L'avantage dans une faculté de la taille de celle du Pin, c'est que le bonheur et le plaisir sont partagés par les étudiants et les professeurs. Avant que les nouveaux ne soient guidés dans les locaux, la prérentrée solennelle s'est conclue autour d'un café-croissants. On est loin des relations impersonnelles des grands campus.
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