Point relais sur la voie verte
Le petit Matthys a participé à sa façon à l'inauguration en présentant les ciseaux aux élus pour couper le ruban tricolore. (Photo Patrick Parage)
« La voie verte est une dorsale sur laquelle on va greffer et irriguer avec de nouvelles voies vertes. » C'est ainsi que Pierre Camani, président du Conseil général, a conclu les interventions des personnalités, vendredi soir, lors de l'inauguration du point relais en bordure du canal de Garonne derrière la mairie. « Ce lieu est un espace public ouvert aux personnes, un lieu de rencontre », avait préalablement déclaré le maire Jacques Bilirit.
Un cadre bucoliqueS'appuyant sur des enquêtes de satisfaction annuelles, le Conseil général a constaté que les usagers de la voie verte (plus de 30 000 par an) étaient en attente d'équipements permettant de faire une pause au cours de leurs promenades. Le département a donc décidé d'aménager un point relais derrière la mairie, dans un cadre bucolique. « Nous avons optimisé les services existants, a déclaré le maire, pour un budget qui a coûté moins cher que prévu. » Matthias Fekl, le nouveau député, avait pourtant marqué son admiration pour une telle réalisation municipale « sans débourser un sou ». Ce que le conseiller général Jean-Luc Barbe s'est empressé de rectifier en insistant sur les apports indirects de la municipalité fourquaise : le terrain, l'entretien des sanitaires et de l'espace. Le budget
Le coût de l'aménagement du point relais par le Conseil général, hors installation de la guinguette voisine Le Farniente fourquais, qui a été réalisée par la municipalité et les gérants, s'est élevé à 113 000 euros financés comme suit : Conseil général, 46 000 euros ; Conseil régional, 19 000 euros ; Europe (programme Leader), 48 000 euros. « Il ne reste plus aux Fourquais et aux touristes de passage qu'à s'approprier ce point relais », a souhaité Jacques Bilirit.
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